vernissage

Date : 2 février 2019

dernier coups d’œil de Carine, avant le vernissage
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encouragements de Kristel
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et briefing pour éviter la casse
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fléchage dehors sous la pluie
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pas de photos de ça, mais grande émotion de voir les ami.e.s venues de loin ou de Paris-banlieue
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Marianne d’Arles, d’abord, même si je savais qu’elle profitait d’être à Paris pour venir
Jeanne et Manée, venues de Limoges et Tulle, côte à côte comme une apparition souriante et malicieuse, je devais avoir les yeux comme des soucoupes, avant qu’ils ne s’emplissent de larmes, état border larmes avec la grande fatigue !
Corinne et Bruno, qui ne m’avaient pas du tout dit qu’ils venaient
Puis Maria de Rouen, qui rentre juste d’Inde, et qui débarque avec Virginie et Martial, puis Xavier
& bien sûr Christine, avec sa lettre en porcelaine exposée
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Violaine n’est pas là, elle m’a envoyé un message juste avant, et un paquet me dira-t-elle après (pas arrivé), mais elle est bien présente puisque je porte une de ses bagues en grèsportrait
(reportage de Corinne !)
et un message de Jean-Pierre
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& le soir un mail de Thepenier
aujourd’hui j’ai enfin pu acheter ton dernier livre à l’Hydre car je suis à Marseille
je ne l’ai pas encore lu, mais ce soir oui ! Je l’ouvrirai en espérant y trouver des paquets de joie non imaginées encore…
& je crois bien que c’est ce soir ? Le vernissage de ton expo à Saint Gratien alors je t’imagine une coupe de champagne à la main et je t’espère heureuse !
De mon côté, ce qui me remplie de joie aussi c’est d’aller très bientôt, rejoindre Till en Camargue,  pour l’initier à sa demande lui et ses potes maraichers à la vannerie ! Mais aussi plein de toutes petites choses qui bougent autour de Bichard (toujours)
je te raconterai à l’occasion ! Il me tarde de te voir ici ou là (toujours)
& je t’embrasse fort
Christine

Le lendemain un petit mot de Thomas.
Toutes ces présences et attention me touchent fort,

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après tant de boulot et arrivée à un état d’épuisement, ne pas être seule au monde quand on n’a plus d’énergie, soutenue dans cette étape de vie et de travail, forte émotion

Puis ouverture et petit tour de l’expo avec le maire, avant le discours et le buffet. Il reconnaît que cette photo a été prise dans le golfe du Morbihan, où il fait de la voile!
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(ça m’étonne toujours qu’on puisse situer ce genre de photo!)
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en fin de vernissage, les trainards sont les ami.e.s, et Corinne continue son reportage
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Ploum ploum tralala…
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– Quel est le point de départ de cette exposition prévue au sein de l’Espace Jacques Villeglé ?
Carine Roma connaissait mon travail, entre autre parce que j’ai participé à une résidence d’ « inventaire(s) » en 2014, en binôme avec Christine Morel. Déjà, je travaillais l’illustration avec des mots car je suis aussi auteure (nous avons entre autre travaillé sur la « mémoire » de la ville à travers des phrases prononcées par les habitants).
Elle a vu une exposition rétrospective de mon travail début 2017 à Toulouse (où plusieurs pièces réalisées pour « inventaire(s) » étaient exposées) et m’a  proposé cette idée de « mots suspendus ». Donc dès le départ, il y a les mots dans l’espace Villeglé.
Les mots suspendus, c’est aussi l’espace de la poésie qui s’ouvre à partir d’un texte.
– Vous créez des oeuvres pour le lieu et pour cette exposition spécifiquement ?
Oui, une exposition dans un tel espace donne envie de faire des choses spécifiques. Et une exposition est une belle occasion de faire de nouvelles pièces. Il ne s’agit pas d’arriver là et juste d’accrocher ce qu’on a « en réserve » dans son atelier. Ce serait dommage pour cet espace d’exposition qui est exceptionnel, et une occasion ratée de se surprendre soi-même, de découvrir de nouvelles pistes de travail.
Vu la configuration du lieu, j’avais envie de travailler le verre, parler de l’espace dans lequel nous vivons avec un matériau transparent. Donc il y aura entre autre des éléments en verre, créés spécialement pour être exposés là.
De même, nous avons réfléchi avec Carine Roma et Kristel Maliges à comment montrer les différentes œuvres dans le lieu, pour que les idées circulent de l’une à l’autre, comment les spectateurs peuvent déambuler dans l’exposition et appréhender l’espace des œuvres et l’espace du lieu, qui est un peu modulable. Une exposition est aussi un travail collectif auquel on ne pense pas quand tout est en place et qu’on est heureux de la visiter.
– Quel est le dénominateur commun des oeuvres montrées ?
Les mots, le texte, la poésie. Des mots simples qui nous parlent quotidiennement, qui enrobent les objets, ou des pensées qui nous traversent, en regardant quelque chose, une forme, une lumière, ou la vie comme elle va.
Remettre de la poésie dans l’espace public où elle disparait de plus en plus au profit de la communication. Je voudrais qu’on retrouve la beauté des mots qui ne sont pas là pour vendre un objet, une idée ou une idéologie. Des mots et des idées à partager pour nous rendre la vie meilleure, pour nous sentir vivant à l’intérieur, pour avoir les idées qui gigotent..!
Un lieu d’exposition est un espace privilégié, où les gens sont plus attentifs, viennent voir de nouvelles choses, une autre façon de penser et voir le monde, appréhender l’espace. Ils sont prêts à être surpris, dérangés, émus, à penser, à réfléchir, à voir autrement ou à travers un autre regard. C’est une ouverture et un partage. Déplacer le point de vue, je crois que c’est une des fonctions de l’art, encore plus nécessaire aujourd’hui.
Une exposition est un monde parallèle, qui a priori peut nous sembler étranger, mais où chacun peut trouver sa place à travers sa façon de l’aborder. Découvrir de nouvelles choses qui nous permettent de penser autrement, qui nous font découvrir d’autres idées, d’autres émotions. Je crois que c’est une exigence importante, d’autant qu les scolaires visitent le centre d’art,
– Qui est Fabienne Yvert ?
Artiste plasticienne et auteure, qui travaille les mots sur des supports variés, en dessin, typographie, en porcelaine, en verre… ou dans des livres qu’on peut trouver en librairie. C’est l’espace des mots qui m’intéressent, avec la poésie et la politique que cela comporte. Des phrases personnelles qui parlent à tout le monde, c’est ce que j’essaie de faire.
Poursuivre inlassablement un travail inclassable entre poésie et arts plastiques.

pour le mot de la fin, la phrase préférée de Jeanne :
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si tu crois que c’est du tout cuit…


accrochage

Date : 2 février 2019

lundi matin, on attaque! 3 jours de montage à 5, avec Carine Roma, la commissaire d’expo, Kristel Maliges, son assistante, Fred et Bruno, les techniciens, (+ Serge qui est venu faire une petite modif sur la magnifique table qu’il a construite).
1ère opération, décider de l’emplacement exact des 3 rideaux, de verre, de porcelaine et de fil de fer, et comment les suspendre. Il nous faudra une journée entière pour monter en 2 équipes les 2 rideaux de verre et porcelaine, en restant concentrés et en mesurant nos gestes…
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Avec la trouille de casser un élément en l’accrochant, de bien tenir les ficelles en montant peu à peu la barre de suspension au fur et à mesure de la construction des lignes…20190202_184046_resized
Pour moi aussi, c’était une 1ère, puisque j’avais réalisé les éléments sans jamais les voir accrochés séparément ou ensemble…DSC02809DSC02808
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L’éclairer était aussi une affaire compliquée
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j’ai demandé une lumière à éclairer les ombres…
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ensuite, autre gros morceaux, le mur d’élecriture, en reprenant/adaptant des phrases déjà faites ou des nouvelles pour faire les liaisons…
Cette fois, il est accroché en hauteur, nous n’avons pas à nous préoccuper des normes de sécurité visiteurs, mais il me faut passer une journée sur l’escabeau et à monter/descendre
(après la journée accroupie pour le rideau de porcelaine et les courbatures qui vont avec, c’est sportif d’accrocher une expo!)
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je demande à Carine et à Kristel de me faire une phrase chacune, tant qu’à faire de bosser ensemble !

Là encore, concentration pour pas me planter dans mes branchements aux réseaux un poil alambiqués…
Je préfère faire ça tranquillement, seule dans la grande salle jusqu’à 22h30 le mardi soir. (Le mercredi, Fred était tout confiant, moi j’avais la trouille avant le verdict du branchement! )
& en sortant dans la nuit direction l’hôtel (et sa baignoire pour se détendre de la dure journée), il neigeait! Surprise de voir l’affiche en grand éclairée sur mon itinéraire !
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& voici les gars accrochant les photos, pendant qu’on s’occupe de la table…
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On a fini le mercredi aprem pour le vernissage le soir, pas le temps de s’occuper de com’ et de mailing, mais Carine a posté quelques images sur son Instagram “les lunettes rouges”
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prépa du dimanche

Date : 2 février 2019

rattrapons le silence !
• Dimanche dernier, avant d’attaquer le montage de l’expo le lundi, train Marseille/Paris, avec des devoirs : terminer le dossier d’une candidature à envoyer le soir même par mail pour une résidence d’écriture à Ouessant…! Cela fait partie des résidences d’écriture qui me font rêver… J’ai demandé à Corinne de corriger les fautes et de me dire si c’était compréhensible.
Allez, voilà, je la partage d’autant plus que je pense avoir peu de chance d’intéresser le jury (il faut avoir un rapport avec l’insularité, dans ses écrits ou habitat)  :
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Inch Allah..!
ça me fait penser au tube de harissa, (que j’ai retrouvé au retour en train dans le livre de Paul Cox!)
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j’ai fini mon devoir en fin d’après-midi, pendant que Christine Patry-Morel bossait sur photoshop pour son expo sur les femmes de marins de l’île d’Arz, qui doit accompagner le documentaire Femme de marin, qu’elle a réalisé avec Jean Loiseau et Valentin Morel, où elle a repris l’imagerie des faïences de Quimper en animation, pour les différents “chapîtres” :
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et alors on a profité d’une petite éclaircie dans le ciel parisien, avec bien visiblement les arbres qui balaient les nuages devant chez Corinne :
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• et pendant que la pâte à crêpes reposait un peu (faut bien se donner du courage!), on a regardé une sélection de films d’animation, dont ces 2 là formidables :
AU COEUR DES OMBRES
Capture d’écran 2019-02-02 à 11.06.16Réalisé par Alice Eça Guimarães et Mónica Santos (PRODUCTIONS VIVEMENT LUNDI !), entre le polar des années 50, le fantastique et le surréalisme symbolique de Magritte, Breton et Dali.

LA MORT, PÈRE & FILS Réalisé par Denis Walgenwtiz et Winshluss (JE SUIS BIEN CONTENT) (rien que le nom des boîtes de prod, c’est bien!!)
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Le fils de la Mort ne veut pas reprendre l’affaire familiale.
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Il a le rêve secret de devenir ange gardien,
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(admirez le papier peint ! même la mort a besoin de lunettes pour lire…)
ce qui va l’amener à déclencher une série de catastrophes. Son père devra alors le sortir de ce mauvais pas.
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Pour finir le film et ce travail colossal, les réalisateurs ont fait appel à kisskissbankbank…

• et puis, un joli mail de Manée :
IMG_4459Hello Fabienne, elle est magnifique la table coudée ! Je pense souvent à toi tous ces jours, tu as déjà commencé l’installation de l’exposition ou bien seulement à partir de lundi ? Ici neige et froid froid. Hier en allant faire un tour dans la châtaigneraie j’ai rencontré de drôles d’animaux, un oiseau à cornes et un hérisson châtaigne et vu une peinture japonaise et même un petit coin de ciel bleu. Un PPPQ…
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la peinture chinoise devenant visage au quart de tour…
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pour se préparer à la neige qui allait tomber le mardi soir…
• et puis, pour moins de mort et de chûte, répondre à un mail de Valérie Manteau et signer l’appel qui sera publié dans le monde quelques jours après, en se demandant ce que va nous réserver l’après-Gaudin…
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Une chanson pour terminer avec plus de niaque :
Nous sommes tous des enfants de Marseille


au courrier

Date : 26 janvier 2019

Au courrier aujourd’hui, des surprises !
• On commence par la bonne :
Le journal Brin de Paroles n°3, de l’association Paroles Expressions, à Toulouse.
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J’étais pas au courant…
Du coup le texte explicatif est plutôt approximatif quand à la réalité, mais bon, le partage est important… & comme quoi les photos qu’on partage sont bien regardées !
Pas que des bonnes nouvelles pourtant, puisque la bêtise a encore frappée :
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• et une mauvaise :
j’ai reçu une lettre déjà ouverte bien proprement au cutter sur 2 côtés, avec le chèque qu’elle contenait qui a disparu (mais pas les papiers, dont le relevé des ventes, y’en avait pour du pognon!)
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Du coup j’ai fait une réclamation à la poste, bien que je doute que ça les pousse à faire des CDI et des meilleures conditions de travail…
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J’espère au moins que ça donnera envie au voleur(se) d’aller faire un tour chez N’a qu’1 œil, à Bordeaux, pour voir tout ce qu’ils présentent !!
& vu sur le fb de n’a qu’1 œil, cette photo vraiment très belle
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aperçu d’espaces

Date : 26 janvier 2019

Carine Roma, la curatrice comme on dit maintenant (ça fait un peu travail d’égoûtier….) du centre d’art de St Gratien, et Kristel Maliges, son assistante, avec qui nous avons concocté ce dispositif, viennent de m’envoyer la photo de “The” table de 15 m de long… (c’est pourquoi j’avais de quoi flipper)

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Ayant déjà eu plusieurs histoires de tables avec Jean-Pierre Larroche (grand constructeur à Saint-Pardoux!), et vu qu’il habite à l’autre bout de la ligne de RER qui mène à St Gratien (ça doit bien faire 2h 1/2 de transport…), je lui ai envoyé les photos de la choses…
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Carine m’a aussi prévenue que le mardi en fin d’aprem, elle ne pourrait pas rester pour l’accrochage, car elle a un rdv avec Jean-Jacques Lebel. Le nom me disait quelque chose, mais je ne savais pas exactement quel était son boulot aujourd’hui, donc j’ai été faire un tour à la pêche sur internet.
J’en ai surtout retenu ce happening (19 novembre 1966), pour le festival Sigma, à Bordeaux, cette file en écho avec la longue table, et les sacs..!
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Toujours Sigma :
bonheur
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& Ben…
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Ça me fait penser que j’ai collé ça dans mon carnet, dont on voit la page dans le journal de PEC, mais on n’en voit pas les détails et on doit se demander ce que c’est ! Capture d’écran 2017-11-20 à 12.33.32
Une page de catalogue de vente aux enchères, un peu moins de 50 ans après…
Cette impression et messages sur papiers peints de salon ou de chambre de Mr et Mme Tout-le-monde me réjouit! Grande simplicité et efficacité et irrévérence d’une estampe à accrocher au mur comme décoration !
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& puis, en pensant à l’écriture sur bâtiment (et à celui du Secours populaire à Tulle, dont la livraison tarde, et pour lequel Aysé souhaitait un habillage qui marque…), à Blois, les bâtiments de l’école d’art et de la Fondation du doute, avec la grande cour du Mur des mots réalisé par Ben, en 1995, et poursuivit en 2013, mur constitué de 300 plaques émaillées, rétrospective des célèbres tableaux-écritures de l’artiste.Capture d’écran 2019-01-26 à 10.48.20flyer-Mur-des-mots-de-BenCapture d’écran 2019-01-26 à 10.27.41
Est-ce que ce genre de message ne serait pas plus adapté pour un affichage en grand sur des bâtiments administratifs ?
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Pour finir dans l’admiration et dans l’espace, une sérigraphie de Blexbolex, dont il y a une expo qui se termine bientôt dans les locaux de Fotokino, à Marseille
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& pendant quelques jours, ce sera le silence des mots suspendus sur le blog, jusqu’à février !
fabienne rouge @


sur une planète

Date : 21 janvier 2019

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Quelques nouvelles nouvelles, en attendant la délivrance!
La date fatidique du début d’accrochage de l’expo (sans anicroches, I hope so) est même sur la capsule du yaourt…

Ça tourne pas tout à fait rond, mais y’a espoir!
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Avec les goélands qui me font sursauter à me marcher sur la tête
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Pourtant, faut que j’évite de sursauter, et les gestes brusques à l’emballage sont proscrits sous peine de réparation(s) ou d’adieu…
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Mais il y a des sujets qui redonnent de l’énergie et la motivation de mettre le réveil à 6h du mat,
comme l’éclipse de lune cette nuit, ou plutôt ce matin tôt.
& plus tard, c’était toujours aussi beau… avec un petit nuage qui décapite provisoirement la lune (et mon appareil photo qui rend les photos trop bleues)
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Les PPPQ avec Corinne le disent impec (justement!), surtout avec ces numéros, un beau 100ème
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On en revient à ces fondamentaux…
La tarte au citron meringuée, cette assiette de Picasso qui m’émeut tant, le temps qui nous tourne autour, l’horloge qui sera aussi dans l’expo, avec une nouvelle consœur…
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pour que ça tourne + rond
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Du Hublot d’Ivry, naviguons au PPPQ 98 avec Jean Rolin qui vient de sortir un nouveau livre chez POL
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avec cette (ces) photo envoyée par Corinne, qui fait écho avec une carte d’épiphanie de quelques années en arrière
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pour nous donner de l’appétit…
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un auteur qui se détache de la mêlée

Date : 14 janvier 2019

Samedi, avec Yann, on a parlé de textes parus dans la Revue 17 (en attendant la 19), et je lui disais que celui qui m’a vraiment tapé dans l’œil (et la tête), c’est celui de Romain Nicolas, que je ne connaissais pas du tout (merci Gilles et Céline!)

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Du coup, envie de vous faire partager cette découverte, même si je ne vous photographie que la 1ère page du texte : 20190114_091338


une semaine de gravitation

Date : 13 janvier 2019

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samedi comprendre un peu mieux comment ça marche, ce qui est possible et ce qui est souhaitable, ce qui est recherché, l’un peu libre et sauvage (yes!) mais quand même raffiné, combattre le décoratif et le rien, utiliser des mégalithes pour relier la terre au ciel, le léger et le lourd, faire sculpture plus que vase, puisque la forme vase n’est qu’un prétexte (c’est à dire un support de texte?)
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dimanche avoir la tête qui carbure à 100 000 tours, sur l’oreiller, sous la douche, à la cuisine, à l’atelier, même si ça patine, alors rayer la glace en figures libres et faire un trou pour pêcher ce qui vient respirer à la surface, recoller un morceau cassé avec de l’émail (kintsugi qui ne roule pas sur l’or!), « quand on recolle les morceaux il en manque toujours un bout », (re)garder ce manque
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lundi pouvoir respirer plus tranquillement après un coup de téléphone joyeux pour la préparation d’une exposition, après avoir fini une œuvre qui demandait un gros et délicat travail de plusieurs jours acharnés, après avoir reçu un virement qui permet d’aller s’acheter à manger et du matériel, + réserver gîte et billets de train pour les échéances à venir, ça roule après avoir coincé20190111_125753
Il y a des enveloppes qui font rire, et j’imagine bien Krystel en train de fermer l’enveloppe contenant des invitations pour le vernissage de l’expo à Saint Gratien.Voilà : pour mes archives.
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mardi parler avec les amies à l’atelier ou au téléphone, et se dire qu’on va toutes vers l’inconnu à nos âges différents, aucunes ornières tracées dans la routine ou la facilité, alors en plus ne pas se compliquer la vie et ne pas oublier de se la rendre agréable, 50 ans après-demain sous le pompon de son bonnet dans les rafales de mistral à décorner les bœufs, Christine sautille derrière l’Opéra dans ses baskets argentées en passant à côté d’un petit rat écrasé
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une commande en 2016 du Pays de Grasse sur le thème de l’identité, affiché dans les services d’état civil et les maternités. Penser à quelque chose similaire (une affiche ou un quelque chose imprimé, à distribuer publiquement) pour le printemps des poètes à Tulle ? en complément de la bouffe aux restos du cœur ou au secours pop, mais faudrait trouver un texte qui nourrisse…?

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mercredi en rentrant tard de l’atelier se mettre les doigts en pyjama (poupées pansements plein d’huiles de millepertuis et cicatrisantes, monter le chauffage et allumer le four pour faire cuire des patates douces, réconfort dans la tempête qui fait trembler la maison (des 3 petits cochons), quand les tasses accrochées à l’étagère accrochée au mur font une petite musique de porcelaine
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jeudi ramener un gros bouquet de mimosa du marché, et chercher les vases les plus appropriés pour en mettre dans toute la maison ; extase. Sur le bureau, la fière allure de la petite chouette bleue pique-fleurs me réjouit particulièrement, qui me regarde fixement avec sa touffe jaune échevelée sur la tête comme une multitude de soleils
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vendredi construire un petit socle en carton avec une forme irrégulière en creux pour y incruster une chose très fragile pour qu’elle puisse être transportée dans un gros camion sans trembler (la chose, le transporteur et moi)
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samedi — profiter de la vue après plusieurs jours de tempête qui ont salé les vitres
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et retrouver Yann avec plaisir, qui me ramène mes affaires d’expo de Toulouse. Des nouvelles de la Cave-Poésie, des lectures à partager, des projets qui dorment, avoir l’impression que le passé est toujours bien présent.
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& la semaine prochaine, La poésie c’est le pied, qui commence lundi soir avec Emmanuel Adely, heureux toulousains.
Le soir, après cette journée de demi-récré, je poursuis ma lecture du Voyage… de Céline.
Pas des croûtons de pensées…
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En en parlant avec Yann, il en connait des morceaux par cœur. Dont le fameux début :
” – T’as raison, Arthur, pour ça t’as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux le dire ! Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d’opinions, ou bien si tard, que ça n’en vaut plus la peine. On est nés fidèles, on en crève nous autres ! Soldats gratuits, héros pour tout le monde et singes parlants, mots qui souffrent, on est nous les mignons du Roi Misère. C’est lui qui nous possède ! Quand on est pas sages, il serre… On a ses doigts autour du cou, toujours, ça gêne pour parler, faut faire bien attention si on tient à pouvoir manger… Pour des riens, il vous étrangle… C’est pas une vie…
– Il y a l’amour, Bardamu !
– Arthur, l’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches et j’ai ma dignité moi ! que je lui réponds”

Avant d’éteindre le téléphone pour dormir, j’écoute le message de Marianne (je ne suis pas très à jour avec le téléphone..!) : la photo commandée par Mme A., faite (en rentrant exprès de Tulle!) un beau dimanche de fin octobre aux Saintes-Maries-de-la-Mer est bien (et belle, un tirage de Sunghee Lee) livrée.
dimanche — Il me reste celles qu’elle n’a pas choisies, dont celle-ci, partie rejoindre un nouveau dossier pour un projet de photos-textes avec Xavier :
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Aujourd’hui, à Marseille, c’est plutôt un courant d’air, dans lequel les goélands s’amusent à “flotter” dans l’espace sans battre des ailes au bord de la falaise et au-dessus de la terrasse.
Je repense à l’émission de France cul. entendue hier, où Etienne Klein reçoit Jean-Claude Carrière autour de son livre La Vallée du néant , avec cette belle histoire “chinoise” : un jour, on est appelé sur la terrasse, « déjà ?! », d’où on a une vue panoramique sur le cours de sa vie, avant d’être reconduit, le défilé terminé, pour mourir aussitôt .
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et pour finir, cette planche de Maria Clara Eimmart (artiste et astronome,17ème siècle)Capture d’écran 2019-01-13 à 18.59.44


 

 

 

 


épaisseur du temps

Date : 31 décembre 2018

La preuve de l’épaisseur du temps et des archives;
une année passée et une année à venir, toute plate et neuve pour l’instant :
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moi qui hésitais toujours à savoir si on était en 2018 ou 19, cette fois y’aura plus d’hésitation ! J’ai préparé le changement d’agenda; toujours le même modèle depuis belle lurette. Un outil indispensable, un peu comme un tournevis dans une trousse à outil ; l’outil du temps, carnet de notes, avec textes, images, codes couleurs, qui me permet de retrouver des moments précis et pointus longtemps après ; outil du travail et de la mémoire.
Pour 2019, Tulle m’accompagne en frontispice, avec le mot d’ordre de l’année :
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et puis, après avoir passé une matinée à ranger et regarder des images “motrices” pour penser l’année et le boulot, voici le résultat en quelques pages d’ouvertures :
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Bacquié, + un bout de l’affiche de vœux.
2019, le Lien/lieu 19 rue Jean Jaurès, en Corrèze ; la grande année 19…
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à courir après le temps ou à en saisir chaque moment fugace
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avec déjà un bout de calendrier rempli et quelques post-it d’échéances reportées de l’année dernière…!
Et puis 6 doubles pages, avant cette semaine de début d’année, qui me sont des pages de mémento ;
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sur le rapport au texte à brandir (dont certaines — ou leurs cousines—  figuraient dans mon “intention” de travail avec PEC, sans projet extrêmement plus précis que cette envie, ce dont je les remercie encore : pouvoir accorder cette confiance, cette possibilité d’aventure ensemble sans que tout soit fixé à l’avance comme des papillons morts
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des œuvres artistiques pour (s’)inspirer, creuser dans cette possible direction en céramique, verre et danse (Arnaud Vasseux, Le Groumellec, je ne sais plus qui..)
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en dessin (Morandi, Antoinette Ohanessian)

& pour finir 2018, la dernière page de mon carnet de cette année, avec ce qui m’occupe toute la (les) journée en ce moment — et la nuit aussi tellement ça me prend la tête—
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Voilà déjà les 4 petits nouveaux “terminés”
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et 2 autres en devenir — à poursuivre ou pas — qui m’arrachent encore les cheveux, avec le temps..
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L’occasion de finir cette année avec l’affiche de Thomas, au son des pétards et feux d’artifices dans la nuit du temps qui passe au calendrier, après 365 jours et quelques heures de révolution (mais que fait la police interstellaire ?!)
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ça sent le sapin

Date : 28 décembre 2018

C’était Noël, fête obligatoire, beurk. Parmi les choses réjouissantes, plutôt que de voir des sapins dans les poubelles dès le 25 décembre, un petit sapin, mais grand.
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A la Tarzan : “we Saxons, you Anglo-Saxons”. Quand les soldats se passent des clopes, quand c’était pas dangereux pour la santé de fumer (!!) vu que ça fumait de partout (les cheminées d’usines et de bateaux encore aujourd’hui, mais ça on n’en parle pas…)
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& puis, en écoutant du punk-rock celtique avec kilt et cornemuse, je suis tombée sur une vidéo avec des photos d’écossais dans les tranchées, où la guerre en jupe.
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Avec un chant des morts avec cornemuse qui fout des frissons.
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C’est beau, les hommes en jupe — surtout en temps de paix…
Et puis, aussi, des instruments de musique bricolés dans les tranchés, ici allemands.
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& en ces temps où les migrants africains ne sont pas bienvenus, une photo qu’il faudrait placarder à tous les coins de rue…
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Justement le soir, un mail de Noël de Christine Thepenier :
“Coucou Fabienne, j’espère que t’as passé une belle journée de Noël, sachant que je m’en fous de Noël, comme toi ! Mais de mon côté c’était extra et j’aurais dû filmer plutôt que prendre des photos, car on a travaillé avec la musique à fond aujourd’hui : “ouvrez les frontières” … “mon pays va mal”… etc, etc… Les gars chantant et dansant tout en cousant des sacs à tarte ! Incredible… & magnifique
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LE CHUM
Au lien/lieu, ce serait bien de nous trouver une machine à coudre, même si c’est pas (sait-on jamais..) pour faire des sacs à tarte…
Ça me ramène en décembre 2 ans en arrière, à la Cave-Poésie, et avec Thepenier…
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Il y a des archives qui redonne de l’électricité aux neurones !
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San Antonio, comme la belle phrase en début de 3 trucs bien :
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nouvelles impressions

Date : 25 décembre 2018

Aujourd’hui encore, Encre rouge, avancer le boulot.
Thomas devait être là aussi, mais il était trop crevé. Il a préféré rester devant sa crèche, faite avec son fils, où ils ont remplacé les santons par des Schtroumpfs ..!
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J’espère ne pas l’avoir découragé après sa nouvelle affiche faite avec Laurent :
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je lui ai envoyé la photo de la carte postale de Pascale Evrard, accrochée à la maison, avec pour légende : ça résonne bien. C’est vrai.
Un bon écho pour découvrir le boulot de Pascale !
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Courage, allez, après l’impression d’hier, imprimer une 2ème couleur pour agrémenter le schmilblick
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& puis, continuer le façonnage des petits livres-guirlandes,
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inspirés de celle de Tulle,
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rangés dans une boîte à chaussures, le soir où on est censé les mettre au pied de la cheminée…
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Du coup je suis rentrée en vélo par la corniche ventée vers 21h30, je pouvais rouler tranquille au milieu de la route sans m’inquiéter des rafales qui me déportaient, tout Marseille sud était auprès des dindes et des chapons..!
Ça m’a rappelé cette phrase qui avait fait beaucoup rire Pierre-Jean,
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l’occasion de ressortir ces photos des archives… prises en janvier 2009, avec les 1ères écritures sur sacs!
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et en 2011 pour un essai de performance
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photos qui me font dire qu’il faudra trimballer les sacs-à-mots (ou autre support) dans les rues de Tulle, pas se contenter juste de les poser en vitrine…
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pensées flottantes

Date : 22 septembre 2018

Merci l’Afdas pour la formation en verre filé que je viens de faire !
et merci Valérie Vayre, qui m’a appris à me débrouiller avec ce nouveau matériau extra!!
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Mais c’était à Bourges… (ça m’a rapproché de Tulle!) Le retour fut compliqué ! Il y a des moments où j’apprécie particulièrement d’entendre la voix de Simone..!!!
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je devais changer à Lyon, seul itinéraire possible pour rentrer à Marseille le soir même ; “mon” train étant supprimé, je devais quand même passer par Lyon, quitte à y dormir aux frais de la SNCF…
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Arrêt après changement au Creusot TGV, enquête avant ma correspondance : tous les hotels de Lyon sont complets à cause du salon de l’érotisme (!). Après plusieurs coups de fil aux “supérieurs” pour autorisation,
20180921_015846la sncf m’offre donc une nuit à l’hotel Kyriad du Creusot, 1 seule chambre de libre (c’est le salon de quoi?) avec baignoire (youpi), mais à 1 km de la gare TGV (au milieu de rien) sur la nationale sans réverbères ni trottoirs, aucun taxi ne voulant se déranger à c’t’heure. L’agent de la sncf m’accompagne dans sa petite voiture, même si c’est pas réglementaire, pour ne pas avoir ma mort sur la conscience… En arrivant devant l’hotel, il s’exclame “la voiture de mon jardinier” devant une lamborghini jaune sur le parking…
Lever 6h le lendemain matin, le chauffeur de taxi qui me conduit à la gare me parle anglais avant que je lui dise que je suis française.
Le Creusot-Lyon avec 1/2 h de retard (mais on a bien cru que jamais le TGV n’arriverait à redémarrer…) et y poireauter 1h avant le TGV archi plein pour Marseille, du coup en 1ère classe avec les sièges oranges et violet… Bourges-Marseille en 11h30, inOUI !

& dans ce voyage du centre au sud, je faisais attention à ma valise, pleine de verre – à -penser…
Des essais, des mises au point, des possibilités qui se profilent, pour l’expo au centre d’art de Saint-Gratien fin janvier… Va falloir s’y mettre tout bientôt !
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Choix, dès le départ, pour le verre borosilicate, beaucoup moins fragile, en attendant la recuisson (dans un four à céramique, par exemple).
Et, tout de suite, se pose la question : comment écrire, en capitales ou minuscules, comment écrire en attaché avec une baguette de verre (qui ne fait pas ce qu’on veut, enfin, surtout quand on débute..!)
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Valérie me donne le la, très appliqué comme à l’école. Le fil ne doit pas se toucher lors d’une boucle, sinon il faut impérativement faire une soudure.
Comment suspendre les lettres : un trou, une boucle, un fil de kanthal ? Autant de savoir-faire à apprendre.  20180921_134754
Tenter d’écrire “autrement”, c-à-d plus librement, mais dur d’être libre avec une baguette!

& faire des petits flotteurs pour supporter les lettres, en repensant aux ludions? Valérie m’en souffle 2 en couleur, en verre sodocalcique (température de fusion autour de 600°C contre 800°C pour le boro, avec une gamme de couleurs plus étendue). Après différents essais, la lettre-flottante soudée directement est adoptée.

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Mais si je travaille en borocalcique, il faut des flotteurs du même verre. Il faut que j’apprenne à faire des flotteurs à partir d’un tube.
20180919_151423Valérie tire de sa réserve un tube d’1,50m style néon, avec un squelette de souris prisonnier à l’extrémité… Elle ne veut pas souffler dedans, même si le feu nettoie toute trace.
Chauffer le tube là où on veut en le tournant dans la flamme du chalumeau, amasser du verre puis le tirer (fort) bien dans l’axe hors de la flamme sur 25-30 cm pour se faire une petite canne de soufflage, c’est un sacré coup de main(s) à (ap)prendre..!
Et comme je ne maîtrise pas la chose très bien, et que je m’amuse ensuite à voir comment souffler, les flotteurs prennent l’allure de topinambour… mais justement, c’est mieux!!!
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Est-ce qu’il faut des lettres en couleur, pour mieux les voir?
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& où mettre le flotteur suivant les lettres, et comment l’incliner pour qu’elle ne flotte pas de traviole ?
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L’avantage du verre, c’est qu’on peut reprendre, refondre, recommencer… tant qu’on n’éclate pas la bulle de verre en soudant trop près…
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& puis un mot entier en capitales (il va falloir un gros bocal…)
Faire des pontils à peine soudés qu’on enlève ensuite, pour travailler le mot sans que ça se déforme en soudant un endroit qui ne tient à rien… la barre du i, par exemple…
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20180919_095453Un autre essai, après avoir parcouru la ville à la recherche de tasse ou de verre en borosilicate qui ne coûte pas trop cher, pour le sacrifier dans l’expérience…
Ça pourrait faire un support simple et stable, à l’occasion (pas avec une tasse, hein, on est d’accord, faut juste imaginer, après avoir vu que c’était possible, et comment faire!)
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4 jours avec Valérie à réfléchir, tenter, essayer en s’amusant, inventer des solutions, ne pas oublier de respirer en soudant ou tirer un fil de verre plus fin à partir d’une grosse baguette, arriver à être concentrée et à faire travailler ensemble et différemment les mains droite et gauche…
Autour d’un seau ou devant une cruche (..!), se réjouir comme des gamines à regarder flotter nos lettres à peines refroidies..!
Je peux rajouter un A dans le seau où mer flotte pour que ça devienne amer, et un i pour aimer, on n’a pas fait de C, sinon, j’aurais pu écrire merci!
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C’était chouette et je repars enchantée, à continuer de noter des choses dans mon carnet pendant ces longues heures de train(s).

& à Bourges avant de partir, petit tour au musée des arts décoratifs, à l’Hôtel Lallemant, magnifique bâtiment.

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une expo sur les “pionniers” de La Borne.
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Le bel équilibre des Leurat
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& un sympathique ours entre l’ourson et la peluche en grès,
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pas l’origine du monde, mais l’origine de l’enfance de l’art…

& pour finir, entre le thé et l’apéro, une drôle d’alliance entre verre et céramique, vue dans une vitrine d’un atelier-boutique d’artiste
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A votre santé!!


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