venez à Nice

Date : 17 mars 2023

Les dates à l’avance, pour préparer votre we !

(trop honorée d’avoir fait l’affiche!)


des plats à faire baver

Date : 17 mars 2023

Au très beau musée Picasso, d’Antibes (Allez-y les yeux fermés, mais ouvrez-les tout grand!!!) , il y a cette salle avec les plats de céramique, qui me fascine autant à chaque visite !
Quelle merveille!!!

 


& puis, à faire baver aussi, les oursins :


visite guidée à la médiathèque d’Antibes

Date : 17 mars 2023


Pas facile le lieu, un bel espace, mais des tas d’obstacles, dont une rampe de spots et cimaises qui “coupe” les murs ! & bien sûr, des portes, un écran, des prises, des poteaux, une baie vitrée sur tout un mur..!

Mais on a réussi un accrochage top !

& entrée dans l’espace par un texte “spécial Antibes”


Des mots sous toutes les formes : dessins, photos, céramique, verre, et bien sûr, des livres d’artiste uniques ou multiples, et des livres “de librairie”.
Les mots flottants, aussi, devant la grande vitre, reflets/échanges dedans/dehors :


Une vitrine de livres d’artiste multiples :


Une vitrine de livres en porcelaine :

Une grande vitrine avec des livres et des céramiques et verre :


& des pièces en céramique et verre sur 4 tablettes (comme des livres couchés), sur les murs :


Alexandre, le directeur de la médiathèque, avant le vernissage, que je remercie pour sa confiance, son enthousiasme et son engagement.

Nos amis de Hors-Champ, à Nice, venus en amis et voisins, avant les 26èmes rencontres de films d’art singulier, les 13 et 14 mai.
& puis, la librairie du Rempart, et Jerôme, libraire ami, que je remercie pour son accueil royal, qui fait aussi partie de l’association Hors-champ, ici avec Pierre-Jean.


la poésie de la couleur

Date : 9 mars 2023

Je suis “tombée” en arrêt sur cette merveille, un livre de couleurs poétique, et en couleurs extrêmement subtiles !
Aux éditions Chêne, qui fait nettement plus rêver et apprécier les nuances qu’un pantonier!!!



la mode en peinture

Date : 9 mars 2023

Une suite à l‘article de fin décembre, et qui me plait bien !




mais de toute façon, ça fait un max de pub..!!


si c’est ça le destin

Date : 28 janvier 2023

Il y a quelque temps, avec Peuple et Culture, j’ai vu un film comme on en voit peu, une merveille, un film rare. Je n’ai pas vu d’autres films de cette cinéaste, mais ça donne envie. Chapeau bas!



Ce résumé ne me semble pas représenter tout le film, déjà dont la forme est exceptionnelle.

La cinéaste dit : “Les rapports de violence au sein de la famille sont l’expression d’une pression existentielle, d’une capacité d’amour empêchée, où une mère n’a que des devoirs de femme au foyer à remplir, où d’autres besoins passent à la trappe, où elle doit fonctionner à plein régime – le courage de s’y confronter et la tentative de sortir de cette détresse quotidienne, voilà ce que montre Irene Rakowitz.”

Trouvé ça sur le site de Beaubourg, où il a été projeté :
Le film a pris plusieurs années à se faire “ensemble”.
C’est la 1ère fois que je vois un film construit comme une cure analytique, qui avance en spirale, en repassant par des mêmes questions mais à chaque fois déplacées plus loin, qui creuse le propos avec la principale protagoniste jusqu’à l’os, avec son entourage, sans jamais aucune complaisance. Dont une scène renversante vers le milieu du film, où la douleur de dire est extrême, presque jusqu’à l’hystérie, et la distance de la cinéaste tellement respectueuse et en même temps d’une grande présence. Qui s’apaise finalement, avec même une transmission et un regard possibles.

& d’ailleurs, cette magnifique formule qui accompagne Helga Ridemeister :

Si vous parlez allemand petit.e.s veinard.e.s, vous pouvez voir le film


sur terre vers les étoiles

Date : 19 janvier 2023

Jean-Pierre m’a téléphoné pour me parler du monument aux étoiles disparues du cimetière d’Ivry. Enquête sur le net immédiate !

Il existe une manifestation qui s’appelle “Le printemps des cimetières” (c’est après le printemps des poètes…!)
C’est une commande à l’artiste C215 (un street artiste dont le travail n’a rien à voir) :
J’en ai référé immédiatement à mes collègues de l’ex laboratoire d’écriture de l’Espace :
& puis, en discutant avec Jean-Pierre qui se plaignait d’être dans la bouillasse avec le temps de merde, une réflexion m’est venue, immédiatement dessinée et interprétée par Jean-Pierre (c’est beau le bouillace accordé à espace!) :
& pour couronner le tout, une vue ensoleillé du lendemain, avec ma dernière acquisition sur le boncoin, que Jean-Pierre a obligeamment été chercher dans une cave de banlieue en vue de notre futur expo en 2024, une trentaine de soleils ou d’étoiles, qui ne serviront plus aux machines permettant aux avions de s’envoler ou atterrir sans cailloux devant les pneus :


nouvelles impressions de marseille

Date : 2 janvier 2023

Le changement d’année, c’est l’occasion d’imprimer des vœux.
Les vœux, ça sert à rien, juste à se faire plaisir et à faire plaisir à quelques un.e.s.
À expérimenter aussi.
À garder un message pour l’année.

C’est en faisant ce dessin que l’idée de l’année (!) m’est venue :

& alors que je bricolais une sculpture-lampe en Meccano, je me suis souvenue que c’était bien d’imprimer du Meccano! Comme cette belle pièce encore jamais utilisée…

& puis, en cherchant sur quel papier imprimer et alors que je rangeais mon bordel, ce grand livre de menuiserie appartenant à mon père et qui prenait de la place depuis des années, avec des superbes planches de construction et un beau papier fin, cela ferait magnifiquement mon affaire..!!
D’autant qu’en imprimant, chaque “résultat” me semblait étonnant et réjouisant :

etc…
Pour une année qui chauffe, d’autant plus en ce temps de réchauffement climatique où rien ne change et surtout pas le profit…

& puis, en rangeant mes agendas des multiples années précédentes, je suis retombée sur cette phrase qui m’avait marquée, prononcée par une ouvrière de Sochaux ou Besançon, dans un des films du groupe Medvedkine. Ça vaut une affiche à faire circuler.

& ça vaudrait le coup qu’elle soit dans toutes les salles de mairie où sont prononcés les mariages..!! mais au-delà, et c’est ce qui fait sa force !


planète B

Date : 26 décembre 2022

J’ai lu ce drôle de livre dans le train l’autre jour, et il est suffisamment exceptionnel pour le partager :

un livre intéressant et étonnant de par sa forme, de la science fiction-réalité en quelque sorte.

& puis, un mail de J.P., moi qui passe une trop grande partie de mon temps à faire des dossiers pour des projets :
Un vrai plan B !
j’ai répondu par la création d’une nouvelle entreprise (depuis le temps que je veux faire des tapis !), chez Manée, on va avoir besoin de place !

en ce soir de Noël, l’occasion de repenser à ce beau tapis persan dans les étoiles du zodiaque :


Monet money

Date : 26 décembre 2022

 

En ce moment, à la fondation Vuitton à Paris, il y a l’expo (que j’attendais impatiemment depuis l’automne!) Monet/Joan Mitchell.
Car ce sont ce sont justement ces 2 là qui m’ont causé les plus grands “chocs” de peinture.

 

C’est aussi l’occasion de penser fort à mon amie Christine (et réciproquement comme le message reçu), avec qui j’ai passé des après-midi à Marmottan à avoir envie de lécher la peinture, quand on était aux B.A. & à passer du temps devant J. Mitchell aussi, à Beaubourg, à la galerie Fournier, au Jeu de Paume en 94…

C’est une expo extra (c’est toujours extra de voir ces peintures), même si certain dispositif me hérisse, comme celui-ci que je trouve très vulgaire (est-ce qu’il y a besoin que la juxtaposition soit autant téléphonée…) :


et celui-ci pas top (et trop resserré pour passer tranquillement du temps devant)

avec au fond les 3 panneaux des Agapanthes, qui sont dans 3 musées américains différents, réunis, petite Orangerie… (à l’Orangerie justement, j’y ai vu Joan Mitchell en bas de l’escalier, belle transition d’1 peintre à l’autre…)

& une vue de leurs peintures de près (miam) :

C’est formidable et balaize aussi de voir que en petit format, J. M. garde la même énergie. & c’est la 1ère fois que je vois ses dessins.


Reste plus qu’à retourner à Marmottan quand tout ce bazar sera fini..!

Pour en savoir un peu plus :

& puis, question autre hérissage, les pubs dans les abris bus me donnent des boutons…

Il y a plusieurs versions, décor Nymphéas toujours… (à quand un défilé de mode devant les nymphéas, allez, ça rapportera des sous au musée, en avant la privatisation!)

(& quand je pense à la difficulté de se retrouver à l’Orangerie sans 3 milliards de personnes…)
Question vulgarité, c’est balaize aussi ! Les touristes qui font des selfies devant les peintures sont des petits joueurs!
Au moins auparavant, avec Jeff Koons et sa collection de sac pour Vuitton, c’était plus clair :

En attendant dans le bus, c’est une autre ambiance, avec chat dans les bras qui regarde par la fenêtre quand sa maîtresse regarde son téléphone, et manteau pour chien joueur… Peu de monde se sent concerné ou ulcéré par les affiches Vuitton…

& quand même, merci Vuitton pour cette expo (combien faut vendre de sacs pour payer les assurances des peintures exposées ?)


un programme spatial retrouvé

Date : 12 décembre 2022

J’ai déjà vu une expo de Cristina de Middel aux Abattoirs à Toulouse sur les Afronauts, mais je l’avais plutôt vu rapidement, à un moment où ça m’intéressait pas plus que ça…
& à Arles, aussi, il y a quelques années.
& hop, voilà que je redécouvre cette histoire

Dans le Times, en 64

 

son travail photographique, adapté de cette histoire,

et le livre qu’elle a auto-publié

& puis cette passionnante présentation de son boulot et de son rapport à la photographie

Voilà qui m’enchante !


boro

Date : 3 décembre 2022

Voilà la base.
Justement aux abattoirs il y a quelques temps, dans l’expo Artiste/artisan, avec des pièces de la collection Daniel Cordier, il y avait 2 belles couvertures rapetassées :
(Le pétas en occitan étant une pièce d’étoffe mise sur un vêtement pour cacher la misère, d’où le verbe « pétasser » : rapiécer.)


Du coup, après les jeans déchirés par une usure artificielle achetés à prix fort, voilà encore plus fort : la réparation commerciale.

ou la fausse réparation, en trompe l’œil mais pas seulement :

Car peu de monde sait coudre ? sait repriser ? a le goût des réparations ? des réparations magistrales, qui transforme une guenille en pièce remarquable ? a le temps de coudre, et le temps c’est de l’argent ? un vêtement réparé-acheté est plus facile à porter-précieux qu’un vieux vêtement réparé ?
Ça me fait penser à un mot que Violaine m’a appris récemment, en me disant qu’elle allait changer ses vieilles peilles pour une tenue de princesse pour sortir. Une peille en occitan, un morceau de tissu usagé, guenille ou serpillière.

Ça me fait penser aussi à certaines pièces de Comme des garçons, devenues iconiques :



Le monde reste mystérieux, même le commerce, & c’est ainsi qu’Allah est grand, comme dirait Vialatte !

L’occasion de découvrir le beau travail de Celia Pym

 

 

 

 

 

 

 

& puis, si vous tombez sur un stock de chaussettes, il y a ce détournement iconique, lui aussi : le pull en patchwork de chaussettes en laine de la Maison Martin Margiela – Automne-Hiver 1990-1991. Décliné aussi en fil d’écosse pour l’été..!!


Des fois, investir dans la couture, ça rapporte : extrait d’une vente aux enchères d’une grande maison de vente parisienne

Vous saurez tout pour le réaliser
& si vous utilisez en prime de vieilles chaussettes, ça n’en sera que mieux ? ou tout autre chose…


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